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Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent "connaître" l'univers alors qu'il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York.

Woody Allen

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Chinatown

Le vieux quartier chinois de New York est concentré sur la Canal Street à Manhattan, mais au moins deux autres quartiers chinois satellites sont situés l'un sur la Roosevelt Avenue et la Main Street à Flushing, dans le quartier de Queens, qui a surpassé le vieux quartier chinois de Manhattan et est réellement aujourd'hui le plus grand quartier chinois des États‑Unis, et l'autre dans le voisinage de Sunset Park, dans le quartier de Brooklyn.


Quelques parties du Little Italy (« Petite Italie ») du quartier de Manhattan, en grande partie évacuées par les Américains d'origine italienne qui ont déménagé en banlieue ou dans les quartiers adjacents (Brooklyn, Queens), sont annexées par le quartier chinois.

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DÉCOUVERTE

Une ville cosmopolite

New York est l'une des métropoles les plus cosmopolites du monde : en 2005, 36 % des New‑Yorkais sont nés à l'étranger, près de 170 langues différentes sont parlées dans la ville et 47,7 % des habitants s'expriment dans une autre langue que l'anglais à la maison.

À certains égards, la ville de New York est davantage internationale qu’américaine. Elle accueille presque autant d’immigrants que Los Angeles. On peut entendre parler des centaines de langues différentes à New York. La tendance est au regroupement communautaire, et des quartiers entiers se sont formés selon les origines géographiques ou culturelles : Irlandais, Italiens (Little Italy), Chinois (Chinatown), Coréens, Portoricains (Spanish Harlem, "El Barrio", là où est née la salsa), Nigérians, Sénégalais, Juifs, Polonais, Russes, occupent chacun des enclaves dans la ville.


Depuis le XIXe siècle, New York est l'une des principales portes de l'immigration aux États‑Unis : entre 1820 et 1890, dix millions d'Européens arrivent à New York, essentiellement des Irlandais et des Allemands. Entre 1880 et 1920, les migrants viennent d'Europe du Sud (Italie, Grèce…) et d'Europe de l’Est (Pologne, Russie…) après avoir traversé l'océan Atlantique jusqu'à Ellis Island. Pendant cette période, les Juifs fuient les pogroms : vers 1915, ils sont 1,5 million à New York. Après les lois sur les quotas d'immigration de Johnson‑Reed (1924), le nombre d'arrivées diminue considérablement.


Chinatown


Au début du XXe siècle, plus de 20 000 Afro‑américains s'installent dans le quartier de Harlem. Entre 1940 et 1960, les Portoricains arrivent massivement à New York et leur nombre passe de 60 00 à 600 000. Après l'Immigration and Nationality Act of 1965, l'immigration reprend à un rythme important, mais l'origine des migrants change : ils viennent désormais d'Amérique latine, des Caraïbes, d'Asie et d'URSS. Dans les années 1970‑1990, ces migrants ne s'installent plus seulement à Manhattan mais aussi dans les quartiers périphériques (Brooklyn, Queens, Staten Island) et les banlieues. Entre 1990 et 2000 la ville a accueilli 1 224 524 immigrants ; cependant, les villes de Los Angeles et de Miami disputent à New York la première place pour l'immigration.

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